Bernhard Cavaié Gray reçoit l'inspiration comme un don du ciel.

Enfant, il aimait écrire et raconter des histoires. Celles que la vie lui offrait de vivre et celles liées aux rencontres, à l'observation de la nature et des Autres.

Après avoir reçu le 1er prix d'un concours de chant à l'âge de 13 ans, il a très vite acheté une guitare pour mettre en musique ses textes et imiter les chanteurs qu'il reprenait : Brassens, Brel, Hughes Aufray, Bécaud, Adamo puis Bill Haley, Johnny, Elvis...

Ses débuts sont un peu récitatifs. Il apprend et travaille les accords de guitare pour s'accompagner et créer plus de rythme, de nuances. Le piano, quant à lui, est l'outil pour composer.  Les mélodies naissent souvent en songes et progressivement les textes prennent forme et sens par dessus.

Dès l'âge de 16 ans, il chante dans des cabarets à Montmartre et dans des restaurants des Halles centrales de Paris. Parmi les reprises qu'il interprète, il glisse quelques créations personnelles et Dimey, Brassens l'encouragent à poursuivre.

Après mai 68, il part sa guitare sur l'épaule aux bouts du monde. Son premier disque a été réalisé en kibboutz, courant 1970. Parti pour quelques mois, il fera 45000 km en auto stop, bateau stop, avion stop... Ses textes portent tous l'empreinte de sa vie, de ses voyages, de ses rencontres, de ses passions et de ses engagements.

Devenu sculpteur sur cheveux secs, ses salons de coiffure ont toujours réunis l'écriture, la musique et la scène. Régulièrement il se produit "chez lui" seul ou accompagné d'amis entre deux concerts ailleurs.

Aimant passer d'un instrument à l'autre, Bernhard Cavalié Gray  transmet sa poésie avec émotion et sensibilité au gré de son inspiration.